Le Livre

Initialement paru aux Éditions du Roseau en 1992 sous le titre La Liberté intérieure, ce livre de développement personnel de la psychologue Suzanne Harvey a récemment été encensé par Josée Blanchette dans une de ses chroniques du Devoir : « J'aurais pu m'économiser dix ans de thérapie avec ce livre-là sur ma table de chevet. »

Écrit dans un ton intimiste, d'une simplicité désarmante mais avec toute la rigueur d'une spécialiste, cet ouvrage trace fort habilement les contours des petits et grands malaises qui sont le lot de bien des gens. L'auteure aborde la quête de sens sous l'angle de la prise en charge de notre individualité: « Nous avons tendance à éviter nos problèmes parce que nous vivons dans un monde qui considère comme anormal le fait d'en avoir. Nous n'apprenons donc pas à les résoudre ; nous apprenons seulement à nous y adapter. […] Notre liberté devrait être notre seul modèle pour les résoudre. »

En de courts chapitres (2 à 5 pages) qui traitent de tous les aspects importants de l'individualité (l'amour, la liberté, l'intégrité, la mort, etc.), Suzanne Harvey nous invite à trouver courageusement des réponses personnelles à ce qui peut nous rendre à notre liberté intérieure.

3.09.2013

Pourquoi le psychologue pense-t-il qu'il peut aider?

D'abord, qu'est-ce qu'être aidé?  Aidé à penser, à comprendre, à rêver, à décider, à changer?  Accepter d'être aidé, c'est permettre à l'autre, le psychologue dans ce cas-ci,  d'aller à l'intérieur de soi sur invitation.   Et lui permettre d'exprimer notre non dit, de penser notre impensable et de ressusciter nos rêves.

2.01.2011

la rencontre thérapeutique

Souvent, il s'agit d'une ou de deux rencontres autour d'une question épineuse ou d'un problème envahissant pour déjà y voir plus clair et retrouver un sentiment de paix intérieure inestimable!

Si vous saviez que ce n'est pas le nombre de consultations qui constitue une bonne thérapie, mais leur qualité, et qu'on vous assurait qu'il ne faut pas nécessairement beaucoup de séances pour retrouver "ses esprits" et "faire ce qu'on a à faire", consulteriez-vous?

Les gens qui vivent silencieusement ne sont pas hostiles à la parole, ils ont été blessés jour après jour par son inauthenticité. Ce qu'ils craignent certainement le plus d'une thérapie, c'est de perdre leur temps avec l'autre, le thérapeute. Ils craignent l'inauthenticité, l'absence d'une connexion réellement humaine, intelligente et profonde. Le faux les fait souffrir.

L'inauthenticité est source de malaise, de solitude intérieure et d'isolement. Pourquoi parler est-il plate ou dangereux? Nous ne sommes pas des poissons!

La parole et le besoin de comprendre vont ensemble et sont inséparables quant à moi. Les seules personnes hostiles à la thérapie avec moi que j'ai rencontrées n'éprouvaient pas le besoin de comprendre. Ils n'avaient plus besoin de comprendre: ils voulaient seulement des "trucs", des "recettes", des "outils". Là n'est pas le problème: c'est qu'ils ne voulaient que cela et étaient fermés à toute intelligence extérieure à la leur.

Si je pouvais vous donner les douze plus grands livres de sagesse psychologique au monde ou vous offrir un journal intime tout neuf, devinez mon choix? Le journal intime. Pourquoi? Parce que je crois absolument en votre génie psychologique, sinon je ne ferais pas ce métier.

Portez-vous bien! Parlez! Je vais écrire plus souvent...


Suzanne Harvey

10.11.2009

Croire en soi

Croire en soi, c'est ne pas prendre la réalité d'un autre pour la nôtre.
Croire en soi, c'est s'aimer encore et encore, et encore et encore, sans jamais désespérer parce qu'on ne nous comprend pas ou que nous avons du mal à nous comprendre nous-même.
Croire en soi, c'est aimer. Point final.

9.14.2009

Merci à VOX TV

Merci à Claudia Larochelle pour sa chronique et ses commentaires à propos du livre Bien Dans Sa Vie et surtout sa catégorisation: psycho-pop.

6.22.2009

Merci CKAS !

« Excellent. Un des dix meilleurs livres de psycho. »
CKAS-FM

2.24.2009

Le bonheur d'être soi

Pourquoi le soleil, l'auto, la maison, le travail, l'amoureux nous procureraient-ils plus de bonheur que celui d'être soi?
Toutes ces choses, agréables et merveilleuses, font partie du bonheur d'être soi.
Si c'est un malheur d'être soi, que la maison soit belle, le soleil brillant, l'amoureux tendre, quel bonheur est réellement possible?
Le bonheur d'être soi, c'est la plus grande découverte existentielle d'une vie.
C'est l'expérience la plus profonde.
Ce bonheur, nous le découvrons entre 1 an et 2 ans, si tout va bien.
Autrement, nous vivons avec un mauvais pressentiment au fonde de nous, synonyme de malheur, de déception et de frustration.
Le vrai vrai bonheur, le plus grand, c'est celui d'être soi.
Je vous offre cette idée sérieuse, comme un chien mira invisible, qui vous guidera, tant et aussi longtemps que vous vivrez les yeux fermés, plutôt qu'ouverts, sur cette belle vérité que vous êtes.

2.01.2009

La vie à deux

C'est difficile la vie à deux! Nous ne voulons pas perdre notre Moi: nous avons peur des forces de l'autre, de ses faiblesses. Nous pourrions avoir à lutter pour nous-même, à nous exprimer honnêtement, à ne pas céder faussement... Comment affronter la peur de son Moi que nous percevons comme étant plus puissant que le nôtre?
Je recommande de tout faire par amour pour soi.
Allez vers l'autre par amour pour vous-même! Parlez-lui par amour pour vous-même. Peu importe votre besoin, la question à clarifier, le doute ou le désir qui vous tenaille, ne l'excluez pas de votre relation à vous-même, par amour pour vous-même.
Qui gagne à ne pas s'aimer lui-même dans un couple?
Écoutez-moi bien: sans amour pour vous-même, votre relation amoureuse manquera toujours d'amour, celui qui ne vient pas des autres...

11.29.2008

Salon du livre: ma gratitude à tous...


Je remercie de tout coeur ces belles personnes qui se sont procurées mon livre au salon du livre, avec qui j'ai échangé: vous en saurez plus sur moi en lisant le livre, mais moi, j'en sais un peu sur chacun avec qui j'ai parlé.

Encore, merci! Le prochain s'en vient. N'hésitez pas à me donner vos commentaires!

11.28.2008

Plusieurs l'ont demandé: voici l'article original de Josée Blanchette

Être vivant, c'est de l'ouvrage

Je suis tombée sur un livre qu'un jeune ami m'a prêté et qui a confirmé tous mes choix de vie, cet été. Les bouquins de self-help me font généralement autant d'effet qu'une poche de thé vert dans de l'eau tiède. «Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage», disait Henri Michaux, un de mes poètes surréalistes préférés.

Comme un poème, j'ai laissé infuser; j'ai lu l'ouvrage trois fois depuis la fin d'août et te le prêterai puisqu'on ne le trouve plus qu'à la bibliothèque. La Liberté intérieure, un auto-enseignement, de la psychologue québécoise Suzanne Harvey (Éditions du Roseau, 1992). J'essaie de convaincre l'éditeur de le republier. Même après 15 ans, cet ouvrage s'inscrit tout à fait dans la quête actuelle d'authenticité et de vérité dont traitait mon collègue Fabien Deglise dans ce journal il y a deux semaines. Tout est là.

J'aurais pu m'économiser dix ans de thérapie avec ce livre-là sur ma table de chevet. Tout ce que j'ai tenté maladroitement, inconsciemment et ouvertement de faire, de dire, de dépasser, se trouve dans ces pages. Pour cette psy qui semble avoir fait tomber bien des barrières pour accéder à son individualité, «seuls les êtres exceptionnels témoignent du potentiel humain. Ce sont eux, les vrais représentants de la race humaine. Dès qu'un être dépasse la normalité, il est un surdoué, sinon un génie. D'ailleurs, l'histoire de l'humanité est surtout l'histoire des êtres exceptionnels plus que celle de l'humanité elle-même».

En inhibant notre individualité, nous sombrons dans la névrose, médicamentée ou non. «Le névrosé éprouve de la difficulté à aimer, à ressentir, à penser, à communiquer et à créer. Il n'est pas conscient ou si peu», écrit-elle. Elle oppose le faire et l'être. «En "faisant", nous résistons à la Vie, tandis qu'en "étant", nous n'y résistons pas.» Elle va même plus loin: «En faisant de notre vie quelque chose de futile, il nous sera moins pénible de la perdre. Nous apprenons à mourir bien plus que nous n'apprenons à vivre.»

Suivre son coeur, sa voie, ses émotions, ses intuitions profondes, choisir le moment présent, larguer les habitudes et les souffrances auxquelles nous nous accrochons, voilà autant de messages à méditer. «Nous redoutons ce qui va bien dans notre vie parce qu'au fond, notre véritable sens du réel s'appuie principalement sur nos souffrances», écrit Suzanne Harvey, qui pense tout bonnement que nous sommes plus grands que nos problèmes, vieille sagesse populaire. Nous offrons à ces parasites douloureux une prise continuelle dans notre présent.

Apprendre le détachement est le job d'une vie. Avec nous-mêmes, avec les autres, nos enfants, nos amours, nos échecs, même nos valeurs, qui ne sont bien souvent que des preuves d'amour fournies à notre entourage, à la société. Pour être aimés davantage. Pour ce que nous ne sommes pas, en plus! Un marché de dupes.“

9.26.2008

Vivre moins stressé

Du point de vue du stress, l'état de bonheur correspond à un état de stress minimal.
Vivre heureux, c'est parvenir à garder notre niveau de stress au minimum.
Vivre malheureux, c'est vivre dans un état de stress élevé, sinon chronique.
Le stress sévère diminue la réponse de notre système immunitaire aux maladies.
Pourquoi ne nous portons-nous pas à la défense de notre bonheur chaque jour? Il le faudrait pourtant...
À force de vivre malheureux, nous ne croirons plus au bonheur. Nous risquons de devenir indifférents à la vie et de vivre pour oublier...
Refusez de vivre dans l'inquiétude! Refusez de vivre malheureux et stressés!
C'est faisable, un peu plus, chaque jour...
Pouvez-vous rester calme quand vous êtes malheureux?
C'est ce qu'il faut tenter de réussir!


Archive de l'entrevue avec Robert Pilotte 106.9fm parlé: