Le Livre

Initialement paru aux Éditions du Roseau en 1992 sous le titre La Liberté intérieure, ce livre de développement personnel de la psychologue Suzanne Harvey a récemment été encensé par Josée Blanchette dans une de ses chroniques du Devoir : « J'aurais pu m'économiser dix ans de thérapie avec ce livre-là sur ma table de chevet. »

Écrit dans un ton intimiste, d'une simplicité désarmante mais avec toute la rigueur d'une spécialiste, cet ouvrage trace fort habilement les contours des petits et grands malaises qui sont le lot de bien des gens. L'auteure aborde la quête de sens sous l'angle de la prise en charge de notre individualité: « Nous avons tendance à éviter nos problèmes parce que nous vivons dans un monde qui considère comme anormal le fait d'en avoir. Nous n'apprenons donc pas à les résoudre ; nous apprenons seulement à nous y adapter. […] Notre liberté devrait être notre seul modèle pour les résoudre. »

En de courts chapitres (2 à 5 pages) qui traitent de tous les aspects importants de l'individualité (l'amour, la liberté, l'intégrité, la mort, etc.), Suzanne Harvey nous invite à trouver courageusement des réponses personnelles à ce qui peut nous rendre à notre liberté intérieure.

9.15.2008

Le burnout

Le burnout est un état de mal-être physique et psychologique causé par un stress persistant mal géré. Les signaux d'alerte qui se manifestent au travail sont l'irritabilité, l'hostilité, la haine de son travail, du milieu de travail, d'un collègue en particulier ou du patron, la baisse de la performance, la démotivation, la perte de contrôle émotionnel, l'hypersensibilité à l'injustice et aux frustrations, la victimisation, la déprime, les maladies à répétition (troubles d'indigestion, maux de tête, montées d'hypertension, rhumes, sinusites), la démission. À la maison, les signaux d'alarme sont l'insomnie, une plus grande consommation d'alcool, l'usage de drogues, les sauts d'humeur, l'impatience, l'irritabilité, l'isolement, la fatigabilité, la tristesse, la démoralisation, l'impuissance.

Quand le burnout se transforme en dépression, nous sommes mal partout, non seulement au travail.

La rage au bureau ou la rage au volant, ça se ressemble...

Si chacun était bien dans sa propre vie, il se conduirait mieux au travail, le patron comme les collègues.

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