Le Livre

Initialement paru aux Éditions du Roseau en 1992 sous le titre La Liberté intérieure, ce livre de développement personnel de la psychologue Suzanne Harvey a récemment été encensé par Josée Blanchette dans une de ses chroniques du Devoir : « J'aurais pu m'économiser dix ans de thérapie avec ce livre-là sur ma table de chevet. »

Écrit dans un ton intimiste, d'une simplicité désarmante mais avec toute la rigueur d'une spécialiste, cet ouvrage trace fort habilement les contours des petits et grands malaises qui sont le lot de bien des gens. L'auteure aborde la quête de sens sous l'angle de la prise en charge de notre individualité: « Nous avons tendance à éviter nos problèmes parce que nous vivons dans un monde qui considère comme anormal le fait d'en avoir. Nous n'apprenons donc pas à les résoudre ; nous apprenons seulement à nous y adapter. […] Notre liberté devrait être notre seul modèle pour les résoudre. »

En de courts chapitres (2 à 5 pages) qui traitent de tous les aspects importants de l'individualité (l'amour, la liberté, l'intégrité, la mort, etc.), Suzanne Harvey nous invite à trouver courageusement des réponses personnelles à ce qui peut nous rendre à notre liberté intérieure.

9.17.2008

Impossible bonheur

C'est ça vivre?
Se lever le matin, partir travailler, vivre pour payer l'hypothèque, les assurances,
l'auto, le garagiste, les réparations de la maison, le loyer, les cartes de crédit, les intérêts, les taxes, les impôts, l'épicerie, les vêtements, les frais dentaires, l'essence, le chauffage, le câble, le cellulaire, la garderie, tout ce qu'il faut aux enfants, les vacances et le Reer?

C'est ça le bonheur possible?

Maslow s'est sérieusement intéressé au bonheur comme motivation. Pour lui, le sentiment d'être malheureux doit devenir un sentiment de frustration pour y voir: il faut être malheureux d'être malheureux. "C'est que... voyez-vous... être malheureux, c'est normal quand on est mal en point, insécure, mal aimé et qu'on ne s'aime pas! Vous dites qu'il faut être heureux de ce qui nous rend malheureux? C'est déprimant!"

Non ce n'est pas ce que je dis, ni Maslow d'ailleurs.

Pourquoi pensons-nous que le bonheur n'a pas ses propres règles alors que la musique, les mathématiques, la langue, la réussite et la santé ont les leurs?
Oui, cela fait du bonheur une discipline psychologique, une discipline physique, affective, intellectuelle et sociale.

À moins d'attendre pour être heureux que tous nos besoins de base soient comblés, nos bobos guéris, toutes nos affaires payées, que nous soyons aimés des autres et de nous-même, le bonheur se présente comme une discipline.
Connaissez-vous ses règles? Voulez-vous même les connaître?

Nous sommes psychologiquement paresseux en matière de bonheur...
Avis aux tricheurs!
Vous perdrez toujours votre bonheur en refusant de vous soumettre à ses règles!
Vous êtes à blâmer, non le bonheur!

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